Photo de famille des procureurs, juges et officiers de policiers judiciaires lors du lancement du séminaire
Photo de famille des procureurs, juges et officiers de policiers judiciaires lors du lancement du séminaire

Photo de famille des procureurs, juges et officiers de policiers judiciaires lors du lancement du séminaire

Les pays d’Afrique Francophone font face à des défis engendrés par la lenteur et l’inadéquation de l’application de sanctions en matière criminelle. Compte tenu de l’importance croissante des problèmes de criminalité transfrontalière notamment en matière de traite des êtres humains ainsi que des problèmes de terrorisme et de crime organisé, des magistrats et à des officiers de police judiciaire de ces 7 pays participent depuis le lundi 20 janvier à Abidjan-Côte d’Ivoire et jusqu'au 24 janvier 2020 a un séminaire  sur la justice criminelle.
Il s’agit pour les participants( qui sont des procureurs, des juges et des officiers de policiers judiciaires) d’avoir une meilleure connaissance des méthodes nécessaires en matière de lutte contre les crimes transfrontaliers à travers le renforcement des capacités à réaliser des enquêtes et à juger de façon juste et appropriée.
Pour Fujino Kojiro Représentant résident de la JICA, ce séminaire est une réponse aux délits transnationaux communs tels que le trafic illégal des drogue, des biens et des humains et le terrorismes. « Il permettra de renforcer les capacités des organes judiciaires et d’enquête ainsi que la promotion de la coopération entre chaque pays », a-t-il fait savoir avant de souhaiter qu’à travers une meilleure connaissance des méthodes nécessaires en matière de lutte contre ces crimes transfrontaliers et à travers le renforcement chacun des pays concernés puissent réaliser des enquêtes et juger de façon juste et appropriée les crimes judiciaires. 
Ce programme de renforcement de capacité qui organise par la JICA et qui est une initiative faisant partie des projets de coopération franco-japonaise en Afrique aura une phase pratique a travers un stage au Japon, des 2021 sur ces questions de justice criminelle. Pour l’instant, il s’agira entre autres s’efforçant de dégager un consensus a parti de discussions sur le déroulement de la prochaine formation qui aura lieu courant 2020 à l’Institut des nations unies pour prévention des crimes et le traitement des délinquants en Asie et en Extrême orient (Unafei) et bien évidemment pour ce stage pratique en 2021 a Tokyo au Japon. 
Quant au Représentant de l’ambassade de la France en Côte d’Ivoire, Dominique Voglimacci-Stephanopoli, sur cette question de crime judiciaire, il a indiqué l’importante de la pratique sur le terrain. Pour lui, Il faut que les formations soient opérationnelles, soient pratiques. Mais aussi, il a fait savoir que certaines difficultés reste liées aux moyens pour cette lutte contre les crimes judiciaires. 
Par la suite, il a invité les magistrats et les enquêteurs à travailler ensemble « si les officiers de polices judiciaires et les magistrats du paquet de l’instruction ne travaillent pas ensemble dans cette lutte il n’aura pas d’efficacité. On ne peut pas travailler sur deux parallèles qui ne se rejoignent jamais. il faut que les enquêteurs et les magistrats apprennent à travailler ensemble. C’est le seul gage d’efficacité possible dans la lutte contre la criminalité organisée. Donc, il développer des stratégies, être trop actifs. C’est pourquoi ce séminaire mêle des officiers de police judiciaire et des magistrats du paquet national ».
Le lancement de ce séminaire a vu la présence du Représentant du Directeur général de l'(UNAFEI) Otani Junichiro, de Représentant de l’Ambassadeur du Japon en Côte d Ivoire, Tatsumori Ishida, et de Kouassi Bernard, directeur de cabinet Représentant le Ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l'Homme, le Garde des sceaux.
Notons que de 2013 à 2017 l’agence japonaise de coopération internationale (jica), a organisée une formation destinée aux pays d’Afrique francophone ayant pour objectif de renforcer les capacités dans le domaine de la justice pénale. Il a été clairement apparu que l’accumulation d’affaires en suspens était un obstacle à l’accélération des procédures pénales et que l'une des causes en était l’insuffisance des capacités d’enquête et de la coordination entre les divers organismes d’enquête. Fort de ce constant, les sept pays d’Afrique francophone ont soumis les requêtes auprès du gouvernement japonais pour solliciter le lancement de la deuxième phase de la formation sur la justice pénale.
Christian GUEHI

« Les nouvelles techniques d’enquête que sont les écoutes téléphoniques les livraisons surveillées les infiltrations doivent pouvoir dans la sous-région se développer. C’est facile à dire, mais c’est un peu plus difficile à faire parce que c’est aussi une question de moyens. Ce n’est pas qu’une question de volonté, c’est aussi une question de moyens ».

 Dominique Voglimacci-Stephanopoli, Représentant de l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire

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